Cyril

Cyril Vallée est un écrivain franco-suisse de littérature de genre.

Ganymède

Ganymède

Ganymède aurait dû occuper une place de choix dans mon roman de science-fiction. Dans le futur que j’ai imaginé, deux factions militarisées se sont « réparties » les différentes colonies du système solaire.

Ainsi, la Fédération commerciale a colonisé Europe et Titan, au-delà de la ceinture d’astéroïdes, à partir de l’exploitation de sa base lunaire. L’Union des Nations s’est historiquement tournée vers les objets célestes situés à l’intérieur de la ceinture, les plus grosses colonies étant sur Mars et Cérès.
Mais quand je vois les images de Ganymède, rapportées par le vaisseau robotisé de la NASA, « Juno », je me dis que j’aurais tout aussi bien pu intégrer cette lune de Jupiter, plus grosse que Mercure ou Pluton, et dont on pense qu’elle contient plus d’eau qu’il y en a sur Terre.

Les images de l’APOD (Astronomy Picture Of the Day) m’inspirent presque toujours.

Pour en connaître plus sur l’univers au bord de la catastrophe que j’ai imaginé pour « Le Reflet des Étoiles », vous pouvez profiter de la promotion durant tout le mois de décembre (prix réduit à 50 %).

Le Reflet des Étoiles, en promotion tout le mois de décembre

Vous cherchez le parfait cadeau pour votre humain favori, fan de science-fiction et de space opera ? Cela tombe bien, ami lecteur de ce blog, puisque LE REFLET DES ÉTOILES est en promotion durant tout le mois de décembre !

« Mais c’est quoi, Le reflet des étoiles ? »

J’entends d’ici la voix à peine masquée dans le fond de la salle. LRDE (c’est comme cela que je l’appelle chez moi, j’adore donner un nom de code à tout ce que j’utilise fréquemment), LRDE raconte l’histoire d’un homme qui se réveille d’un coma artificiel, amnésique, sur un vaisseau en perdition qui va bientôt percuter un énorme débris dans l’espace.
Bien sûr, il y a beaucoup plus derrière cette prémisse. Tenez, je me sens d’humeur joyeuse, je vous glisse ici le quatrième de couverture.

Le jour du solstice de l’été 2069, un nuage de micrométéorites croise la route du Vancouver, occasionnant des dégâts irréparables à l’appareil. Impossible de changer de cap, et les systèmes de survie ne tiendront pas le coup plus longtemps. Pour s’en sortir, l’équipage se résout à s’enfermer dans les caissons de stase, laissant leur vie entre les mains de l’IA de bord et comptant sur le message de détresse… qui ne sera jamais entendu.

Deux siècles et demi d’errance plus tard, l’ordinateur réactive en urgence le seul rescapé, car une collision est imminente. Personne n’a jamais traversé une si longue période de coma, et s’il se réveille effectivement, c’est avec une amnésie totale.

Alors qu’il ne connaît même pas son nom, cet homme n’a que quelques minutes pour agir. S’il s’en sort, il restera tout à affronter. Deux cent cinquante ans de politique expansionniste ont amené ce monde au bord d’une guerre qui serait dévastatrice.

Sans le savoir, il est le seul à pouvoir l’empêcher.

Aller. Lâchez tout ce que vous faites, et profitez de cette promotion à 50 %, faites deux heureux pour les fêtes. Eh bien oui : l’auteur, et le destinataire du cadeau !

Rendez-vous sur https://amzn.to/4a5uJ6U pour en profiter jusqu'au 31 décembre.

Salon du livre de Genève du 6 au 10 mars 2024

Je serais présent au prochain Salon du livre de Genève, du 6 au 10 mars 2024.
Plus de détails suivront sur les jours où je serais présent, dans les semaines précédant l'événement. Je me réjouis déjà de vous rencontrer et discuter autour de mes livres, alors réservez les dates !

Plus d'informations sur le site du salon: www.salondulivre.ch.

Retour sur le festival Alterfictions

Le festival littéraire Alterfictions a eu lieu les 18 et 19 novembre 2023 dans sa première édition, dans le château d’Yverdon, en Suisse. J’ai eu la chance d’y participer et je dois bien dire que j’ai vraiment passé un superbe week-end.

Le concept, novateur

Casser les codes, c’était le but de ce festival d’un autre genre (vanne intentionnelle). Il s’agissait pour une fois de disposer l’ensemble des livres proposés par les 77 auteurs sur des tables regroupant différents genres. Les écrivains, eux, étaient libres de déambuler parmi les visiteurs, de discuter entre eux, de dédicacer dans des espaces réservés à tous. Personnellement, j’attendais vraiment de voir ce que cela pouvait apporter. Avec ces deux jours de recul, l’idée m’a convaincu : le (futur) lecteur est plus libre de traîner au gré des couvertures, de retourner les livres pour lire les quatrièmes sans sentir aucune pression parce que l’auteur serait devant lui.

J’ai eu aussi beaucoup de plaisir à me faire interpeller au milieu du salon par une lectrice ou une autre :

« Bonjour, vous êtes bien l’auteur ? (Montrant le livre en question entre ses mains)

— Oui ?

— Je peux avoir une dédicace ? »

Et d’accompagner ladite lectrice vers une petite table ronde où l’on peut discuter tranquillement.

Très. Sympa.

Plein d’activités

Les organisateurs avaient prévu différentes tables rondes, conférences et remises de prix. On voyait aussi des dessinateurs travailler en direct, leur dessin évoluant sur le grand écran présent au bout de la grande aula magna.

Une ambiance bienveillante

Organisateurs-auteurs, auteurs, dessinateurs, éditeurs, visiteurs… Tout au long des deux jours, la gentillesse et l’entraide dominaient l’ambiance, sans concurrence, sans jalousie. Une bienveillance très bienvenue, ressentie dans toutes les salles et toutes les activités, et qui caractérise finalement ce festival.

Franchement, j’espère que l’exercice (réussi) sera renouvelé le plus tôt possible, de préférence l’année prochaine !

Une organisation incroyable

Rappelez-vous que c’est la première édition de ce festival de littérature de genre. Et bien, l’organisation était professionnelle. Accueil des auteurs et des éditeurs, montage et installation, aide, tout était prévu. La communication en amont du festival était également très bien faite ; elle a amené plus de 800 visiteurs, nombre remarquable pour, encore une fois, une première édition. J’ai eu la chance de participer à la création du trailer utilisé sur les réseaux, et je suis fier de voir comment il a été (bien) utilisé et des efforts autour de cette communication.

Tout s’est passé dans la fluidité, sans effort apparent ; on le sait c’est comme lorsque l’on voit un danseur professionnel, un athlète en pleine action, on ne le voit pas, mais on sait la quantité de travail qui a permis d’en arriver là.

Bravo donc pour tout ce travail aux organisateurs, bénévoles et participants à Alterfictions, une grande réussite.

Un sentiment de famille

Il se trouve que les organisateurs du festival sont, comme moi, des membres du GAHELIG, une association d’auteurs helvétiques de littérature de genre, et le sentiment d’appartenir à une famille de gens comme moiTM était fort et agréable.

Duo de plumes était présent

Ce fut également l’occasion de réaliser quelques interviews avec ma complice de podcast et copine de plume Catherine Rolland. Un exercice difficile et très intéressant qui nous a permis de recueillir le point de vue de différents acteurs au décours de la journée de dimanche : éditeurs, auteurs de polars, de romance, bénévoles et organisateurs. Rendez-vous au printemps pour écouter (ou voir !) le podcast consacré à l’édition.

Il est temps de « redescendre » et de revenir à la vie ordinaire. Mais je garde en mémoire ces rencontres et ces bons moments, et suis reconnaissant à Nicolas Genoud, Christophe Barraud, Sara Schneider, Amélie Hanser, Katja Lasan, K. Sangil, Fabrice Pittet, Méline Darsk, Lionel Truan, Anouk Langel, David Tschopp, Stéphanie Manitta… et j’en oublie certainement plein (pardon!) pour la mise en œuvre de cette superbe idée.

18 et 19 novembre 2023 au festival Alterfictions

Vous pourrez venir me rencontrer dans ce superbe lieu qu’est le château d’Yverdon, avec des dizaines d’autres écrivains et notamment les auteurs du GAHELIG.

Affiche du festival Alterfictions, le festival des autres littératures. Les 18 et 19 novembre 2023 au Château d'Yverdon, entrée libre

J’ai hâte d’y être et de rencontrer les lecteurs et auteurs qui seront de la partie. Le concept est novateur et intéressant ; il devrait favoriser le partage et l’interaction avec les visiteurs.

Je ne sais pas encore les détails et horaires de présence pour les dédicaces, que je publierais ici même dès que possible.

Pour plus d’informations, je vous redirige vers le site du festival: www.alterfictions.ch

En attendant, réservez les dates :

18 et 19 novembre 2023 au Château d’Yverdon

Lectures d’été — 2023

Cet été, une répartition égale entre la fiction et la non-fiction. J’ai principalement lu en français, et des brochés plutôt que sur la tablette.

Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar

Sous la plume classique de Yourcenar, je lis Hadrien, empereur romain de 117 à 138, alors qu’il fait un bilan sur sa vie.

J’y découvre plusieurs époques, correspondant aux passages de sa vie, depuis sa formation militaire et ses débuts de fonctionnaire jusqu’à son règne puis l’organisation de sa succession.

Hadrien participe aux guerres daciques, et on remarque à quel point il est marqué par l’injustice et la violence des massacres. Il en retire une volonté de paix, et lui-même décrit son début de règne sous le signe de la pacification.

On se rend compte aussi de l’étendue de l’empire alors qu’on suit ses voyages, et du temps qui passe (nécessaire pour parcourir autant le monde romain).

Dans le même temps, il décrit sa passion amoureuse pour le jeune Antinoüs, et surtout à quel point son décès prématuré assombrit sa vision du monde.

Hadrien démontre une certaine sagesse, une acceptation teintée de lucidité pourtant face à la mort.

En suivant son parcours au gré de l’empire, on découvre l’autre aussi au travers de ses yeux ; il se montre fasciné par les autres civilisations et leurs coutumes.

Finalement, avec une quête de la connaissance de soi, on retrouve des idées modernes, ou du moins qu’on peut aisément appliquer à la vie moderne : l’appréciation de la beauté du monde et sa préservation, l’art de reconnaître le mérite chez l’autre, la reconnaissance de la complexité de l’être, toujours en train de changer.

Journal d’un Assasynth 3 de Martha Wells

J’ai longtemps résisté à la franchise Assasynth (est-ce qu’on peut parler d’une franchise en littérature ? Pas vraiment. Qu’importe : ça m’y fait penser à chaque fois). Je trouvais le jeu de mots moyen, le format trop court. Mais tout de même, ces prix attirent l’œil : pourquoi tant de gens encensent-ils ce bouquin ?

Journal d’un Assasynth : défaillances systèmes à reçu le prix Hugo, le prix Bob Morane, le prix Locus, le prix Nebula, le prix Alex…

Du coup, j’ai fini par craquer en avril avec le premier tome, et… j’avais raison : c’est bien trop court, ce qui fait que je les enchaîne depuis lors.

Ce que j’aime le plus, c’est le décalage profond du personnage principal – synthétique – avec son environnement humain, et l’évolution de ce dernier dans son humanité. Au fond, cela force à se poser la question : qu’est-ce qui nous définit vraiment ?

En plus, il y a ces descriptions de combat, réglés à la microseconde près, où l’on nous explique les décisions prises en fonction des paramètres initiaux de la programmation du synthétique ; j’y prends à chaque fois beaucoup de plaisir.

Pukthu primo par DOA

J’ai acheté les deux tomes en une fois. Ce sont deux monstres de 700 pages, écrits par un auteur que j’avais déjà lu – et apprécié – en 2012. Le style peut parfois rebuter certains lecteurs, moi j’ai apprécié.

En revanche, l’histoire et les personnages sont un ouragan qui m’a balayé, me faisant vivre cette guerre dans ce qu’elle a de plus sordide et injuste, décalée et sale (il n’y a pas de guerre propre).

J’ai dû faire une pause entre les deux tomes.

Mais j’ai envie de découvrir ce qu’il advient des personnages principaux, et je retournerais vers le deuxième tome d’ici la fin de l’année.

Le manuel d’Epictète

Un court guide de stoïcisme.

Antifragile de Nassim Taleb

Longs essais sur l’importance du hasard et sur le sujet intéressant de « l’opposé du fragile ». On regarde au travers de ce thème différents domaines comme l’éducation, la santé, la gouvernance (les gouvernements), le business, la philosophie.

Beaucoup de notes et d’occasion de discuter ; je vais concocter un petit résumé de mes notes.

Sur la dalle de Fred Vargas

Quel plaisir de retrouver un de mes personnages préférés : le commissaire Adamsberg dans une enquête à la limite du huis clos si l’on accepte qu’un petit village puisse en être un. Le même plaisir de lecture que lorsque j’ai découvert cette autrice en lisant Ceux qui vont mourir te saluent au début des années 2000.

Feynman's Rainbow: A Search for Beauty in Physics and in Life by Leonard Mlodinow

Une vue inhabituelle sur les dernières années d’un génie, et la recherche de sens dans le milieu de la physique fondamentale. Un livre court et intéressant avec quelques pépites sur la créativité et la vision du monde.

La huitième fille de Terry Pratchett

Là aussi, j’ai mis des années avant de me laisser conquérir par l’écriture de Terry Pratchett. Ce n’est qu’après avoir lu sa biographie (écrite par son assistant, Rob Wilkins) en avril que je me suis lancé dans les aventures du disque-monde. C’est le cinquième opus que je lis avec le même plaisir et quelques rires à voix haute à la lecture de certaines tournures de phrase et de comparaisons délicieuses.


Les vacances d’été m’ont dégagé un peu plus de temps, me permettant de lire un peu plus que d’habitude. Je suis un lecteur lent (enfin, si je me compare à madame, qui sur la même période a terminé 12 romans), mais le bouquin qui m’a demandé le plus – à cause des notes assez copieuses que j’ai prises durant sa lecture – est Antifragile. C’est aussi celui sur lequel je reviendrais plusieurs fois avant la fin d’année.

Je rejoins le groupe des auteurs helvétiques de littérature de genre (GAHELIG)

J’avais repéré depuis quelque temps le GAHELIG grâce à Catherine Rolland, une autrice hybride avec qui j’ai un certain nombre de points communs (ce sera pour une autre fois). En me renseignant sur le groupe, j’ai vu qu’il était très actif et comportait pas mal de membres, des écrivain.e.s indépendant.e.s autant que d’auteurs issus de l’édition traditionnelle.

Très vite, j’ai eu envie de les rejoindre.

La bannière du site web du GAHELIG. Représente un clavier d'ordinateur et un stylo, une série de symboles représentant les différents genres de littérature et les mots 'polar', 'thriller', 'romance', 'historique', 'fantasy', 'fantastique', 'science-fiction'
La bannière du site du GAHELIG

Je suis assez à l’aise avec la notion de solitude. En fait, il y a plutôt intérêt : le métier d’écrivain veut que l’on passe des heures seul, à la table de travail (remplacez par ce que vous imaginez en fonction du romancier en question : clavier d’ordinateur, vieille machine à écrire, plume et papier). Mais une fois le texte achevé, une fois qu’il est libéré et commence sa vie auprès des lecteurs, je rejoins le monde social et là, je préfère rencontrer des vraies gens (comprendre : différents de mes personnages).

Faire ces rencontres, que ce soit pour discuter avec des lecteurs ou partager avec d’autres auteurs, voilà quelque chose que j’aime vraiment faire qui fait partie aussi du métier. Étant un auteur hybride (enfin techniquement : l’ayant été jusqu’à l’arrivée de la pandémie), j’ai eu la chance de faire quelques festivals et salons littéraires qui m’ont permis ces rencontres. Depuis 2020 cependant, plus rien : la maison d’édition a dû fermer ses portes et moi, je ne suis pas retourné en salon.

Le GAHELIG, c’est donc pour moi une nouvelle occasion de tisser des liens avec des auteurs, qui plus est de ma région, et aussi celle de pouvoir à nouveau pouvoir présenter mes romans en salon et en festival. Je me réjouis par avance !

Vous pouvez nous suivre sur Facebook et Instagram pour avoir toutes les actualités du groupe.

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