Dans les marges - février 25
C’est le retour de la newsletter Dans les Marges !
Tout d’abord, je voulais souhaiter la bienvenue aux nouveaux venus. Merci de votre confiance, c’est toujours un grand plaisir de partager avec tous, et j’espère que vous aurez du plaisir à lire ces missives et de la valeur aux contenus que je partage.
Ensuite, vous constaterez quelques petits changements. J’opère une nouvelle organisation dans la structure de ces missives tout d’abord. Vous retrouverez les sections habituelles, parfois renommées, et de nouvelles sections font leur apparition. Et puis la date de publication change aussi ; dorénavant, Dans les Marges vous parviendra le premier lundi de chaque mois. Cela me permet de me démarquer un peu des autres et c’est plus pratique pour l’auteur.
On y va ?
Je suis Cyril Vallée, et vous recevez ce mail parce que vous êtes abonné à Dans les marges, ma newsletter. Merci de faire partie de ma communauté !
La vie, bon sang !
Oui, il y a l’écriture, et elle fait partie intégrante de ma vie. Avec, comme vous, la lecture.
Mais il y a aussi tout le reste. Comme la plus grosse majorité des auteurs et autrices, j’ai un autre métier qui me permet de payer les factures et une vie de famille confortable. Là où j’ai de la chance, c’est que j’aime ce métier. Mais parfois, comme pour ce mois de janvier, il est exténuant.

Ainsi, j’ai pu parcourir en long et en large la Romandie, pour donner des cours dans diverses institutions, auprès de divers publics (de professionnels de santé). C’était à la fois passionnant et fatigant, avec beaucoup de temps passé dans le train. L’avantage de cet inconvénient, c’est que j’ai pu regagner ce temps pour écrire (les matins) et lire (les retours). C’est gagnant-gagnant, finalement.
N’empêche : février s’annonce plus calme, et je me réjouis de retrouver une certaine routine.
La barre de progression
Il y a quelques années, j’avais l’habitude de laisser sur mon site des barres graphiques, représentation de l’état d’avancement de mes projets. J’avais été inspiré par un auteur anglophone, et puis j’ai remarqué que Lionel Davoust l’avait utilisée aussi sur son site.

Il y a beaucoup d’avantages au fait de « travailler en public » (voir les livres et le blog d’Austin Kleon), mais deux en particulier concernant ces indicateurs : le lecteur voit qu’on travaille et sur quoi (et que le tome 2 qu’il attend avance bien… ou pas !), et du côté de l’auteur, cela encourage à avancer, car on doit en quelque sorte rendre des comptes. Certains auteurs l’utilisent sous d’autres formes. Cory Doctorow, par exemple, publie sur son compte Mastodon le nombre de mots qu’il a écrit sur son projet en cours, chaque jour. Le concept est identique.
De mon côté, j’ai arrêté il y a quelque temps parce que (1) je n’arrivais pas à tenir les délais que je m’imposais (une erreur fréquente de la programmation des tâches) et ça me décourageait, donc cela donnait un effet inverse à celui recherché. Et (2), j’avais l’impression de tromper les lecteurs de mon blog/site, du coup.
Depuis, nombre de choses ont changé, et notamment ma façon de travailler, et surtout, j’écris cette newsletter. C’est un nouveau moyen pour moi de vous laisser jeter un œil dans les coulisses de l’écriture, avec plus ou moins les mêmes effets que ceux de la barre sur mon blog. Tout cela pour vous dire, chères lectrices et chers lecteurs, la naissance de cette rubrique de Dans les marges, intitulée « La barre de progression » justement en une sorte d’hommage ou de rappel à cette anecdote.