Marcher dans la neige

J’ai la chance d’habiter à quelques mètres d’un bois de quelques hectares. Il est parcouru de nombreux chemins aménagés et de différentes tailles, depuis les larges allées, jusqu’aux petits chemins en single track. Collé à la ville toute proche, il offre un moyen de se vider la tête très accessible ; il suffit d’enfiler une paire de chaussures et de sortir. Les allées les plus larges sont beaucoup empruntées (surtout à la belle saison), mais on peut ne croiser quasiment personne si on le souhaite, en suivant les petits chemins.

L’hiver, le bois est bien moins fréquenté, et c’est là que je le trouve plus attirant. Particulièrement quand il a neigé.

Si les bénéfices de la marche sont déjà bien connus et documentés, c’est encore autre chose que de le vivre soi-même. À chaque fois que je la pratique, elle me fait le même effet qu’une douche : l’exercice léger bascule mon cerveau en un mode automatique qui permet de penser. Quand je reviens de ces balades, j’ai résolu un problème de l’histoire que je suis en train d’écrire, ou j’ai de nouvelles idées, ou au minimum j’y ai mis de l’ordre.

Marcher dans la neige et dans ces bois procure encore un autre plaisir. Les sons étouffés, le blanc qui s’insinue de partout en font un petit moment de magie.

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