journal

Mes lectures pour 2020

Voici la liste de ce que j’ai lu pour l’année 2020, ce qui porte le compte à 35. C’est plus que l’an dernier (28), mais loin de l’objectif que je m’étais fixé de un livre par semaine.

La répartition ebook/livre papier est de 11/24, moins que ce que j’imaginais. D’une manière générale, je tire une leçon à ce sujet: j’ai maintenant tendance à lire la fiction sur la liseuse, et les autres livres « non-fiction » en version brochée, car la prise de note dans les marges est bien plus aisée —oui, je fais partie de ces gens qui font vivre leurs livres, les annotant, cornant les pages, dialoguant avec l’auteur.

pie title e-Book vs Broché "eBook" : 45.83 "Broché" : 54.17

La répartition fiction/n-f est plus intéressante: plus de soixante-dix pour cent de mes lectures sont de la non fiction.

pie title Fiction vs Non-fiction "Non-fiction" : 71.43 "Fiction" : 28.57

Enfin, il semble que je lise à peu près autant en anglais qu’en français (19/16).

pie title Français vs English "anglais" : 54.29 "français" : 45.71

La liste

  • The bullet journal method de Caroll Ryder (2020-01-02)
  • The Antidote de Oliver Burkeman (2020-01-12)
  • Sapiens : Une Brève Histoire de l'Humanité de Yuval Noah Harari (2020-02-07)
  • Deep Work de Cal Newport (2020-02-14)
  • We should all be feminist de Chimamanda Ngozi Adichie (2020-02-09)
  • How to have impossible conversations de Peter Boghossian & James Lindsay (2020-03-01)
  • Profession romancier de Haruki Murakami (2020-03-10)
  • Everything is f*cked de Mark Manson (2020-03-28)
  • Alerte de Anonyme (2020-03-31)
  • How to take smart notes de Sonke Ahrens (2020-04-06)
  • La philosophie comme manière de vivre (2020-04-10)
  • Terre errante de Cixin Liu (2020-04-16)
  • Take control of Devon Think 3 de Joe Kissel (2020-05-16)
  • Un(e) Secte de Maxime Chattam (2020-05-30)
  • Comment écrire des histoires de Elisabeth Vonnaburg (2020-05-17)
  • Les cendres de Babylone, The Expanse 6 de James S.A. Corey (2020-06-06)
  • The Infinite Game de Simon Sinek (2020-06-11)
  • Don’t panic, Douglas Adams and the Hitchhiker’s guide to the galaxy de Neil Gaiman (2020-06-13)
  • Meurtres en douceur de Ray Bradbury (2020-06-15)
  • Le jour des cendres de Jean-Christophe Grangé (2020-07-07)
  • Comme par magie de Elisabeth Gilbert (2020-07-12)
  • Mange, prie, aime de Elisabeth Gilbert (2020-07-24)
  • Les flammes de l'empire, l'Interdependance T2 de John Scalzi (2020-07-26)
  • Le dernier secret du Vatican de Steve Berry (2020-08-02)
  • Les Saintes Reliques de Steve Berry (2020-08-08)
  • The calculating stars de Mary Robinette Kowal (2020-08-24)
  • Mastery de Robert Greene (2020-09-13)
  • La Vallée de Bernard Minier (2020-10-04)
  • The Art of Possibility de Rosamund Stone Zander & Benjamin Zander (2020-10-12)
  • 5'000 words per hour de Chris Fox (2020-11-10)
  • Dark Mirror de Barton Gellman (2020-11-15)
  • L'illusion de Maxime Chattam (2020-11-29)
  • Le gène Atlantis de A.G. Riddle (2020-12-08)
  • The system de James Ball (2020-12-11)
  • Thinking, Fast and Slow de Daniel Kahneman ()
  • Le Fléau Atlantis de A.G. Riddle ()
  • The Daily Stoic de Ryan Holiday and Stephen Hanselman (2020-12-31)

Capables du pire comme du meilleur

Comment accorder le fait que les relations humaines peuvent apporter à la fois le meilleur et le pire dans la vie ?

Nous sommes des êtres sociaux, et nous avons besoin des autres pour être pleinement épanouis. Pourtant, ces relations peuvent nous apporter les pires moments comme le bonheur dans nos vies. Cette contradiction n’est pas si difficile à comprendre. Comme tout ce qui est important, ces relations peuvent nous rendre extrêmement heureux quand elles se passent bien, et dépressifs quand elles ne fonctionnent pas. Les gens en général sont l’aspect le plus changeant et flexible de notre environnement. Ainsi, la même personne peut rendre votre matinée merveilleuse et votre soirée misérable.
Nous dépendons tellement de l’approbation et de l’affection des autres que nous sommes très vulnérables à la façon dont ils nous traitent.

Devons-nous pour autant rester seuls ? Probablement pas. En revanche, apprendre à gérer un peu de distance quand c’est nécessaire, avoir conscience de cette idée, et ne pas en vouloir à l’autre peuvent certainement aider.

D’où viennent toutes vos idées ?

Très récemment un lecteur me posait la sempiternelle question. « Mais d’où vous viennent toutes ces idées ? » Ou cette variante : « moi ce qui m’épate, c’est que vous ayez autant d’idées » (ne pas s’y tromper, c’est bien une question cachée dans une affirmation.)

Comme la réponse peut être complexe, j’ai répondu une banalité (« oh vous savez, les idées ce n’est pas ça qui manque »), et j’ai tout de suite pensé que c’était une erreur, car c’est à la fois frustrant pour moi et pour le lecteur qui m’a posé la question.

Mais au fond, si je prenais le temps d’y répondre, que pourrais-je dire ?

Pour moi, les idées de romans sont toujours des collisions. De deux faits / notes / curiosités / whatever qui se rencontrent naît une nouvelle idée ou une situation ou le début d’une histoire.

On comprend donc l’intérêt de collecter ces petits bouts, que ce soient des dialogues, des instants ou n’importe quoi qui éveille m curiosité. Je suis donc de ces gens qui transportent partout un petit carnet ou au minimum un bloc-notes numérique.

Pour que les collisions arrivent, il faut tout de même les remuer dans un grand seau, ces fragments. Donc, et c’est au moins aussi important que la collecte, je relis régulières notes, pour me les remettre en tête, pour que ça « faisandé ».

C’est seulement après, quand je donne un peu d’espace à mon petit cerveau (une douche, une balade, un footing, un grand tour à moto), que les nouvelles idées émergent.

« D’où viennent donc vos idées ?
— J’observe. Je collecte. Je relis. Ça mûrit. Et puis, je vais courir. Quand je reviens, en général j’ai quelques nouvelles idées pour mes histoires. »

Ouais, bon. Je ne suis pas certain que ça ne génère pas autant de frustration chez celui qui me pose la question.

Retour en haut