Dans les marge - avril 25

Hello đŸ‘‹đŸ» les amis !

La tĂȘte encore un peu dans l’ambiance du Salon du Livre de GenĂšve et l’autre peu dans un brouillard intellectuel sĂ»rement dĂ» Ă  la fatigue, je me pose un moment devant mon clavier pour vous Ă©crire. J’avais envie d’intituler cette missive « Comment survivre au SdL P Â». Finalement, restons sobres. MĂȘme si je ressors extĂ©nuĂ© et heureux de ces quatre jours, ce n’est qu’une trĂšs courte pĂ©riode du mois qui vient de passer. Pourtant, comme pour chaque gros Ă©vĂ©nement que l’on prĂ©pare, mĂȘme avec le recul, j’ai l’impression de n’avoir passĂ© mon temps qu’à ça : prĂ©parer et vivre ces quatre jours de rencontre avec les lecteurs, avec mes copains auteurs, et avec plein d’autres acteurs du monde du livre.


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La vie, bon sang !

Mars, c’est une pĂ©riode pivot pour moi. C’est la sortie de l’hiver — au fil des annĂ©es, j’ai appris que j’étais plutĂŽt du matin, et plutĂŽt de l’intersaison : printemps et automne — et donc la fin d’un cycle fatiguant. Cela rejoint des idĂ©es exprimĂ©es par l’autrice StĂ©phanie Manitta que nous avons reçue sur Duo de Plumes : nos corps rĂ©agissent Ă  notre environnement, et il y a donc des cycles souvent liĂ©s aux saisons, et avec eux des phases d’énergie diffĂ©rentes. Je suis sĂ»r que vous les ressentez aussi, si vous y faites attention.

À l’arrivĂ©e du printemps, c’est la fin pour moi d’un cycle avec moins d’énergie ; l’arrivĂ©e de celui avec le plus d’énergie crĂ©ative. Mais au milieu de tout cela, il y a ce gros Ă©vĂ©nement qu’est le SdL (salon du livre), et j’ai besoin, comme l’an dernier, d’un bon moment pour rĂ©cupĂ©rer Ă  100 %.

L'auteur Cyril Vallée dédicace son livre Timeskippers sur une table noire, derriÚre une pile de livres
Image Catherine Rolland

Les rencontres, c’est peut-ĂȘtre ce qui motive le plus Ă  se rendre Ă  ces salons. Avec mes lectrices et lecteurs, d’abord. Celles et ceux qui viennent exprĂšs pour me voir (entre autres, je ne suis pas si naĂŻf, mais tout de mĂȘme), celles et ceux qui me dĂ©couvrent, Ă  qui il faut pitcher les livres, avec qui l’on discute autour des thĂ©matiques, y compris Ă  propos d’autres livres, d’autres auteurs.

Il y a les rencontres avec les autrices et auteurs, toujours intĂ©ressantes, et quand on a le temps, enrichissantes (des mĂ©thodes de travail de l’autre, des anecdotes, des projets). Avec une mention spĂ©ciale pour les auteurs du Gahelig, que je porte dans mon cƓur tant l’esprit de camaraderie, de solidaritĂ© et d’entraide y est prĂ©sent.

Il y a aussi les rencontres avec les autres professionnels de la chaĂźne du livre. J’ai pu rencontrer et discuter avec diffĂ©rents Ă©diteurs, libraires, diffuseurs, et mĂȘme avec des gens de la RTS.

Cette annĂ©e, le salon a vu 60’000 personnes dĂ©filer entre ses stands. C’est beaucoup de monde et on s’en rĂ©jouit (mĂȘme si on n’est pas au niveau d’avant COVID, Ă  peu prĂšs Ă  90’000 visiteurs). Cela s’est ressenti sur les rencontres, justement, sur le nombre de dĂ©dicaces et sur le nombre de ventes aussi. Avec le stand du Gahelig, nous Ă©tions vraiment bien placĂ©s dans cette grande halle, ce qui nous a donnĂ© une visibilitĂ© importante, drainant de nombreux lecteurs et lectrices.

En bref, une trÚs belle édition.